Mas-Grenier

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MAS-GRENIER.

d'après le Dictionnaire des Paroisses de P. GAYNE (1978)


Jusqu'au 19e siècle s'appelait le Mas-Garnier ou le Mas de Verdun. MAS (de Manso, 12e s.) désigne une exploitation agricole occupée par un tenancier. Garnier vient de Garnès appliqué à la fois à l'abbaye Saint-Pierre de la Court (sancto Petra Garnensi, 1015), à l'agglomération du Mas (a Garnensi villa, 1160), à Beaupuy (Podio de Garnes, 1303) et à Beaumont-de-Lomagne (Bellomonte Garnerii, 1477) qui a désigné une division administrative (exemple.. archipresbyter Guarnesii, 1275) Le pays est peut-être une survivance de la (lViguerie de Garonne», citée en 847 (vicaria Garonense). Garnès vient de Garonensis (de Garonne),. unefausse régression aboutit à Garnier et un rhabillage à la française à Mas-Grenier.
855 bah. Verdun-sur-Garonne.
La petite ville du Mas-Grenier, appelée aussi le Mas de la Court ou le Mas de Verdun, doit son origine à une abbaye bénédictine fondée en ce lieu à une date qui est difficile à préciser, mais existant sûrement à la fin du 10e siècle. Ce ne fut au début qu'un domaine ou «manse» transformé en agglomération dans le courant du 12e s. et doté de coutumes en 1166. La première église fut celle de l'abbaye; elle était dédiée à saint Pierre aux Liens, et pendant longtemps les moines n'en voulurent pas d'autre. Il y eut cependant dans le monastère un oratoire dédié à saint Jacques et destiné plus spécialement aux fidèles. Au 14e s. cet oratoire fut transféré dans le bourg pour la plus grande commodité des habitants, et reconstruit alors sur des proportions plus vastes. Il devint l'église paroissiale qui forma un prieuré, et dont l'abbé, curé primitif, conserva toujours le patronage. Cette église fut brûlée par les Réformés en 1574, et le Mas devint une des 8 places de sûreté accordées aux Protestants par Henri IIIle6 mai 1576 et renouve- lées plus tard par l'édit dé Nantes. Le culte catholique fut rétabli en 1600 dans une chapelle provisoire élevée sur le sol de l'ancienne église; celle-ci ne fut rebâtie que vers la fin du 17e s. Elle a été reconstruite en sa forme actuelle par l'architecte Bréfeil de 1876 à 1878, sous l'impulsion du curé Besombes, et consacrée par Mgr Legain le 30 septembre 1879. C'est un édifice assez vaste, de style néo-gothique, contenant un chœur pentagonal, un transept et une nef de trois travées flanquée de petites chapelles. Le clocher forme avant-corps et repose sur un porche ouvert de trois côtés; la tour carrée se couronne d'une flèche octogonale à lucarnes. L'intérieur a été peint en 1936 par Gaillard-Lala. Du mobilier ancien, ont été conservés: une console Louis XV en bois doré; un chandelier pascal, également en bois doré, qu'on dit provenir de Grand-Selve, et deux tableaux sur toile du 18e siècle, dont une Crucifixion où saint Jacques est substitué à saint Jean, au pied de la Croix. La paroisse du Mas, qui comptait en 1831, 1600 ca- tholiques, avait un vicaire à cette époque. Les Sœurs de 1 'Ange Gardien y dirigèrent une école de filles.
L'abbaye bénédictine Saint'-Pierre, ruinée à différentes reprises, fut rétablie en dernier lieu après les guerres de Religion en 1661 et affiliation à la Congrégation de Saint-Maur. L'église refaite à partir de 1692 sur un modèle classique, a disparu à la Révolution. Le monastère vendu comme bien national en 1791, a été reconstitué en 1921, sous une forme nouvelle en faveur d'une communauté de Bénédictines du Saint-Sacrement. La chapelle a été aménagée dans ce qui restait des bâ'timents du 17e s. dont une partie est encore voûtée d'arêtes.
De l'ancienne chapelle de Saint-Cassian, on ne voit plus aujourd'hui qu'une base de pilier encastrée dans une maison rurale. Elle s'élevait à l'emplacement d'une villa gallo- romaine dont les fondations et une mosaique ont été exhumées en 1974.
L'église de Saint-Jean de Quinsac fut aussi une dépendance du Mas. Sa fontaine sacrée attirait dès les temps les plus reculés un grand nombre de pélerins des environs. Au début du 1ge s. le culte de saint- Jean-Baptiste a été transféré à l'église (Saint-Jacques) de la paroisse. Le 24 juin demeure encore une fête locale marquée par une foire et des réjouissances populaires.